Maintenir la brèche ouverte

S’organiser comme force d’opposition. Tract distribué dans le cadre de la manifestation intersyndicale du 29 novembre 2025 à Montréal.

Des primes de chef au collège

Un milieu de travail comme un Cégep, c’est traversé de tensions et de contradictions. Lorsqu’on s’y organise politiquement, certaines de ces tensions et de ces contradictions peuvent être le moteur de luttes.

Le retour des démissionnaires

En ramenant dans le réseau public des milliers de travailleuses qui l’avaient autrefois déserté pour échapper à des conditions de travail pénibles, l’employeur se verra confronté avant longtemps à leur désobéissance. Les anciennes démissionnaires étaient et demeurent des facteurs d’entropie dans le réseau public et l’État employeur en paiera le prix.

Après la négo, tout nous tombe sur la tête

En fait, il faut se poser la question de comment s’organiser contre ces mesures dans le contexte politique qui est le nôtre. En dehors des périodes de négociation de nos contrats de travail, quelle opportunité d’organisations avons-nous ?

Bilan critique des mobilisations en francisation

En quelques mois, le gouvernement du Québec a pratiquement réussi à démanteler le réseau de la francisation au Québec. Il s’y est attaqué par deux mesures: l’abolition de l’aide financière offerte à certains étudiant·es et la baisse radicale du financement alloué aux centres de service scolaires (CSS) pour la francisation.

Briser l’entre-soi

Alors qu’un syndicat aura tendance à être frileux légalement et politiquement, les travailleurs·euses peuvent se donner les moyens de faire une différence en organisant la résistance à partir de la base. Reste que créer des solidarités d’une base autonome en lutte à une autre peut s’avérer compliqué.

Pour une réelle solidarité syndicale avec les luttes des travailleuses du sexe

Au Québec, plusieurs syndicats ont historiquement pris des positions anti-travail du sexe et milité activement pour la criminalisation des clients et des tierces parties. Plutôt que de se solidariser avec d’autres travailleuses en lutte, ces positions ont reconduit un mépris de classe comme quoi nous serions des victimes à sauver plutôt que des travailleuses exploitées, au même titre que les autres syndiqué·es.